Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog de l'histoire des Verriers du Rouergue

Histoire abrégée de la verrerie d'Aurenque

4 Décembre 2011 , Rédigé par gentilhomme verrier Publié dans #Histoire locale

La Domerie d’Aurenque était au Moyen-Age un ermitage de la paroisse du Monastère de Cabrespines, situé dans les gorges solitaires et escarpées creusées par la Coussane. La chapelle, dont il ne reste aucun vestige, était construite sur une petite éminence au-dessus de l’habitation de l’ermite. On ne connaît que six bénéficiers d’Aurenque : Michel Molinéry, dom en 1342, Guillaume Bancal, prêtre en 1436, Jean de Annonovo, dom de la Bodomie en 1537, Thomas Capoulade, prêtre en 1571, Pierre Batut, prêtre en 1653 et M. de Gournay en 1687.

 

On ignore à quelle date s’installa Jacques de Filiquier, gentilhomme verrier, dont nous avons vu qu’il était originaire des environs de Carpentras. Les seuls documents qui attestent sa présence à Aurenque datent de 1571.


 Cabrespines katidel

 

Vue aérienne de Cabrespines (cédit photo Katidel)

 

 

Le 24 septembre 1669, noble Pierre de Filiquier, sieur de la Verrière, afferme à Guillaume de Filiquier, sieur du Théron, et à Pierre de Filiquier, sieur de Roquemièje, la verrerie et domaine du même nom au prix annuel de 200 livres tournois.

 

Le 17 octobre 1660 fut passé le contrat de mariage entre noble Claude de la Roque, gentilhomme verrier de la verrière du Mas d’Arbousse, paroisse du Clapier, dans la baronnie de Montpaon, et demoiselle Catherine de Filiquier, probablement de la maison d’Aurenque. Cet acte ne nous étant pas parvenu, nous n’en connaissons pas le contenu. En 1686, le même Claude de la Roque fut témoin à la rédaction du contrat de mariage entre noble Pierre de Filiquier du village de la Roquette et demoiselle Marie de Filiquier fille de noble Pierre de Filiquier, sieur de la Verrière d’Aurenque et de feue demoiselle Françoise de Montpeyroux.

 

Le 14 mars 1693, noble Jean Claude de Filiquier, sieur de la Fage, donne son consentement à Antoine Gailhard, fermier des chambres à sel d’Auvergne, à qui il avait fait vente des fruits de la verrière d’Aurenque, pour affermer la verrerie d’Aurenque à noble André Audouy, gentilhomme verrier du village de Rayret, paroisse de Cassagnes-Bégonhès. Le bail est de six ans à compter de la fête de Saint-Michel 1693 pour un loyer annuel de 200 livres. Il n’acheva pas la durée totale du bail puisqu’il mourut chez lui en avril 1699.

 

© Dominique Guibert 2011

 

Sources :

 

Lettres à mes neveux sur l’histoire de l’arrondissement d’Espalion, Henri Affre, Villefranche 1858.

Nobiliaire des généralités de Montauban & d'Auch & du pays de Foix, Jean Vignau, Biran 1998 ; 3 tomes.

AD de l’Aveyron.

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article