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Le blog de l'histoire des Verriers du Rouergue

André Audouy, un cadet verrier entreprenant.

3 Juillet 2012 , Rédigé par gentilhomme verrier Publié dans #Histoire locale

Les origines

 

            Nous connaissons peu de choses de ses origines. Jean Audouy, son père, était probablement issu d’une ancienne famille de verriers nobles œuvrant en périphérie de la forêt royale de Grésigne depuis le XVe siècle où noble Guillaume d’Audouin était verrier en 1482 à Grattegaline, dans la juridiction de Penne en Albigeois.

            Jean vint travailler dans les gorges rouergates du Viaur dans les premières décennies du XVIIe siècle. On le rencontre en 1646 au Piboul, paroisse de Sermur, dans la juridiction de Calmont, où vivent depuis deux générations les verriers portant les patronymes de Bournhol et de Filiquier. C’est à cette date que Jean acheta à sa belle-mère Rose Causse une maison sise dans le village de Rayret, juridiction de Cassagnes-Bégonhès. Il avait épousé à une date inconnue, Catherine Sanch, fille de Bertrand et de Rose Causse de Rayret. De son mariage naquirent au moins André dont nous allons suivre les pas et Catherine qui contracta mariage en 1666 avec noble Jacques de Filiquier, cadet verrier du Piboul, fils de Charles, aussi verrier, et de Marguerite Daures.

            Jean Audouy est cité dans le jugement de M. de Charreton, seigneur de la Terrière, par lequel Antoine et André de BOURNIOL, Jean, Barthélemy, Charles et Pierre de FILIQUIER, et Jean BAUDRY (lecture erronée, il faut lire D'AUDOY) ont esté deschargés du logement des gens de guerres, le 15 mai 1664.

 

 

Son mariage

 

            Lors de son contrat de mariage passé le 19 septembre 1666 devant maître Rech, notaire royal de Cassagnes-Bégonhès, André Audouy, reçut en donation de ses parents tous leurs biens présents et à venir à condition de les nourrir et entretenir leur vie durant. A cette date, ses parents avaient déjà doté leur fille Catherine, épouse de Jacques de Filiquier. Jean Audouy affirma à cette occasion que son fils André despuis plus de dix ans […] a faict son traffic et conduit ses affaires en particulier sans aucune (sic) son asistance et quoyque par ce moyen il soict asses esmancipé de droict néanmoings en tant que de besoin il l’a encore par verteu de cest acte esmancipé et tiré hors de sa puissance paternelle. Sa future épouse, Antoinette de Canac, était fille de feu Maître Philip de Canac, notaire, et de demoiselle Calmels, mariés de leur vivant à Auriac. Elle se constitua en dot la somme de 600 livres léguée par son père en son dernier testament et d’une robe camelot ou de rase. Sa mère lui donna en avancement d’hoiries une couverture de lit de Montpellier d’une valeur de dix livres et quatre linceuls. Etaient présents à la rédaction de ce contrat de mariage les gentilshommes verriers suivants : noble Antoine Bourniol, sieur de la Lande, noble Antoine de Bertin, sieur d’Aires, noble Antoine de Filiquier de Tayac, noble Barthélemy de Filiquier et noble Jean de Paupalhe. Seuls les trois premiers signèrent.

 

 

La verrerie de Clapiès (commune de La Selve)

 

            A l’automne 1667, André Audouy construisit une verrerie dans l’enclos de la bassecourt de Clapiès, […] au devant d’une chambre que lui loua demoiselle Isabeau de Raymond et son gendre Jean Galtier, propriétaires du domaine, et qui lui vendirent la coupe de bois sçavoir est touts les arbres chesnes et autres qui sont excreus dans un leur bois dict des Corvis ainsi qu’une besserade pour par ledit Audouy faire couper tous lesd[its] arbres à pied. Pour la subsistance de sa famille et de ses bêtes de somme, les bailleurs lui donnèrent la jouissance de trois cartes de jardin et la faculté de faire et cultiver du bled dans le bois qu’il desfrichera. La vente fut conclue pour le prix de 220 livres tournois, payable savoir 80 livres dans quinze jours et quarante livres à chaque date anniversaire du contrat, dont la dernière devait être de vingt livres seulement.

            Peu après, noble François de Raymond, seigneur de Saint-Salvadou, probable frère d’Isabeau, fit vente de la coupe d’un bois qu’il possédait à Clapiès. D’abord le 4 décembre 1667, il vendit à Pierre Lacombe et à Jean Boyer, marchands d’Albi, tous les chênes pour faire du mairain de Gaillac, au prix de 8 livres 5 sols la charge de charrette. Enfin le 19 décembre 1668, il céda tout le bois situé à Clapiès à Antoine Roussy, habitant de Rodez. Ce dernier revendit à André Audouy, le 9 octobre 1669, tout l’entier bois frau dud[it] boys acquis dud[it] s[ieu]r de Raymond quy ne pourra pas servir à rien qu’à bruller dans la verrière dud[it] s[ieu]r Audouin, pour la somme de 75 livres par an jusqu’à épuisement de la ressource.

            Nous savons par ailleurs que le temps de travail dans les verreries était à cette époque de huit mois par an : de la fête de Saint-Michel (29 septembre) au dernier jour du mois de mai. Il est évident que le maître de la verrerie devait faire couper et charrier le maximum de bois avant l’hiver, car la neige et le froid pouvaient, à plus de 600 mètres d’altitude, sérieusement perturber le transport du bois.

            Si André était bien le maître de la verrerie établie à Clapiès, nous ignorons la taille du four, son nombre de places et les noms des gentilshommes verriers qui y travaillèrent à l’exception d’un seul : noble Jacques de Filiquier, beau-frère d’André. Jacques vivait à Clapiès avec sa femme Catherine qui donna le jour à trois enfants baptisés à La Selve, église paroissiale de la verrerie.

 

 

La verrerie d’Escorbis (commune de Durenque)

 

            En février 1672, André et sa famille habitaient à Prunet, paroisse de Durenque, de l’autre côté du ruisseau d’Escorbis qui sépare aujourd’hui les communes de La Selve et de Durenque. Ce ruisseau dont les rives pentues étaient comme aujourd’hui couvertes de bois donna son nom à la verrière d’Escorby par[oisse] et jurisd[iction] de Durenque. C’est d’ailleurs dans l’église de Durenque que fut baptisé André Audouy le 24 janvier 1675, seul fils connu du gentilhomme verrier. Il est donc probable qu’il construisit une nouvelle verrerie à mi-chemin entre Prunet et Clapiès, sur la rive droite du ruisseau d’Escorbis à l’automne 1671.

            Chacune des deux verreries créées par André Audouy semble donc avoir fonctionné quatre années suivies hormis les périodes habituelles d’interruption de travail.

 

 

La verrerie de Combecalde (commune de Camboulazet)

 

            Prévoyant la fin des ressources forestières autour du ruisseau d’Escorbis, le sieur Audouy passa, avec deux paysans de la paroisse de Salan, un acte d’achat de coupe de bois des arbres du terroir de Combecalde situé dans les appartenances du hameau de Sabin. Leur portion de bois confrontait du levant la rivière de Viaur. C’est probablement au fonds des gorges mais à une certaine hauteur au-dessus de la rivière que la verrière fut bâtie. C’était une construction sommaire, rectangulaire avec au milieu le four de fusion et s’appuyant sur celui-ci l’arche de recuit.

            L’achat contracté devant notaire fut réalisé pour la somme de 100 livres payable à raison de 10 livres par mois, dont le premier paiement devait avoir lieu deux mois après la première coupe de bois que la cadet verrier s’engageait à faire quinze jours après la fête de Pâques 1675, soit le 29 avril.

            Nous n’avons pas d’autres renseignements sur cette verrerie, mais nous supposons qu’elle fonctionna plusieurs campagnes pour couvrir les frais de construction.

 

 

Relations professionnelles et de voisinage

 

            L’interdiction de vente au détail par les gentilshommes verriers énoncée dans les lettres royaux de confirmation de leurs privilèges, obligeait les verriers à vendre leur production à des marchands, ce qui conduisit naturellement une spécialisation de certains d’entre eux qui étaient de marchands verriers. C’était le cas, entre autre, de Jean Flottes, habitant de Rayret, et voisin d’André Audouy. Ce dernier lui vendit plusieurs biens fonds, notamment le 6 avril 1671 un tronçon de pré de sept cannes de long soit environ 14 mètres pour y faire le chemin public de Rayret à la Calmette des Closcards en remplacement de l’ancien dans lequel Flottes souhaitait faire une basse-cour. Le 15 janvier 1674, le gentilhomme le subrogea dans l’achat d’un pré appelé la Renayrette qu’il avait acquis de Me Pomarède.

            Le 28 août 1678, le marchand verrier donnait quittance au gentilhomme  de la somme de vingt livres t[ournoi]s que led[it] Flottes s’estoit obligé solidairement avec led[it] s[ieu]r  Audouy envers le sieur Vernet mar[ch]ant de Rodés pour certaine marchandise prinse par led[it] s[ieu]r  Audouy de la boutique dud[it] s[ieu]r Vernet. On regrette que la nature de cette marchandise ne fût pas énumérée. De plus, le même jour, André Audouy cédait à Jean Flottes deus cens grosses de verres […] pour vente d’un cheval.

            Le premier janvier 1680, noble André Audouy vendit au même marchand une partie de la muraille de son pré pour y bâtir une galerie sive valet pour le prix de cinq livres.

 

 

Salarié à la verrerie de la Ramière (commune de Rullac-Saint-Cirq)

 

            Nous ignorons où il travailla après l’exploitation de la verrerie de Costecalde, mais nous retrouvons sa trace comme salarié à la verrerie de la Ramière que les frères David et Claude de Breton, originaires de Saint-Félix-de-Sorgues, créèrent suite à l’accord signé devant maître Merlin le 25 janvier 1679 avec le sieur Jean Jacques de Montarnal bourgeois et propriétaire du domaine de la Ramière. Quelques jours plus tard, le 11 février, André Audouy s’engageait à travailler pour les frères Breton pandant le temps et terme de huit moys comptés qui commanceront à corre à la prochaine feste S[ain]t Michel pour lequel traval les[dits] sieurs de Breton frères promettent et s’obligent de payer au[dit] sieur Audouy la somme de vingt-quatre livres pour chascun des[dits] huict moys payable moys par moys. Il était précisé en outre que si le four venait à tomber, ce qui arrivait parfois, le verrier salarié ne serait pas payé pendant l’interruption du travail. En novembre 1681, noble François de Bertin, gentilhomme verrier du lieu de Magary, juridiction de Roqueredonde et diocèse de Béziers en Languedoc, était présent à la même verrerie : peut-être avait-t-il succédé à André Audouy ?

 

 

La verrerie près de Fonbonne (commune de Centrès)

 

            Après son bref séjour dans la verrerie de la Ramière, il put enfin commencer l’exploitation d’une verrerie près de Fonbonne dont le lancement était prévu à l’automne 1678 si l’on en croit la police de main privée faicte entre noble André Audouy cadet verrier du village de Rayret et Blaise Mazars marchant du village de Fonbonne du 16 avril 1678. Mais devant l’inexécution, par le marchand, des clauses de l’accord privé, le sieur Audouy avait dû engager un recours judiciaire devant la justice juridictionnelle de Centrès. Pour éviter un procès long et dispendieux, les parties transigèrent le 20 septembre 1680 devant maître Pomarède, notaire de Cassagnes-Bégonhès. Il fut convenu que Blaise Mazars fournirait, comme prévu dans le contrat privé, le bois nécessaire et l’emplacement pour établir la verrerie pour l’entretien de trois places […] pendant trois ans de huict mois chacun, du 29 septembre au 31 mai de l’année suivante. Le prix de la coupe du bois pour les trois années fut fixé au prix de 185 livres tournois. Ce contrat devait lui fournir du bois et du travail jusqu’à fin mai 1683.

 

 

La verrerie du côté d’Ayres (commune de Centrès)

 

            Le 16 août 1683, Antoine Garrigues, maître maçon de Tayac, fit vente au cadet verrier de la coupe de bois d’un sien bois dict del coustat d’Ayres pour la durée de huit mois et toujours pour un four à trois ouvreaux ou trois places pour la somme de 90 livres, soit une augmentation de 46% par rapport à la vente précédente. Le vendeur donnait pouvoir aud[it] s[ieu]r Audouy de f[aire] lad[ite] verrière dans led[it] bois […] tant pour le four que son logement et de sa familhe et ouvriers : ce qui tend à confirmer que les gentilshommes verriers ne rechignaient pas à vivre dans des conditions de logement sommaires, ce qui n’est pas le moindre des paradoxes pour des individus appartenant à la noblesse. André Audouy était libre de prendre du bois nécessaire dud[it] bois pour led[it] logement et pour les service de lad[ite] verrière soit pour le four desd[its] trois ouvrals que pour le four à faire cuire le salicor et autre feu nécessaire à lad[ite] verrière. Ces différents feux méritent quelques explications.

            Le salicor encore appelé salicot ou soude des verriers était commercialisé par les marchands verriers qui s’approvisionnaient sur les côtes du Languedoc. Il résultait de la combustion de plantes halophytes telles que la salicorne Salicornia europeae, le kali Salsola kali ou la soude commune Salsola soda, entres autres. Il se présentait généralement sous forme de pierre de soude et devait donc être réduit en poudre pour être fondu. La cuisson du salicor permettait au verrier d’obtenir la fusion du sable ou de la pierre broyée ou encore du verre cassé à une température moindre que celle nécessaire en son absence, c’est la raison pour laquelle on le qualifie aujourd’hui de fondant.

 

 

La verrerie près de Pentezac (commune d’Alrance)

 

            La date de création de cette verrerie n’a pu être déterminée. Nous en connaissons l’existence par deux actes notariés datés respectivement du 20 avril et du 10 août 1688. Le second nous renseigne sur la localisation de la verrerie scituée ez app[artenan]ces du village de Pantezac et sur la capacité du four pour cinq ouvrals. Par cet instrument, André Audouy achetait au sieur Jean Dufieu, bourgeois d’Aurifeuille, tout le bois nécessaire pour seize mois à prendre dans le bois dit lou bosq grand, au prix de 100 livres par huit mois de campagne annuelle, payable fin février. Dans le premier instrument, il avait recruté deux frères verriers natifs du lieu del Magary, diocèse de Béziers en Languedoc aux confins du Rouergue : François, rencontré précédemment, et Etienne de Bertin.

            Il s’agissait d’une location de place du four dont le loyer était de 15 livres par mois et par place, payable en fin de mois. L’accord était valable pour une durée de sept ans, mais chaque partie pouvait le rompre avec un préavis de quinze jours. Le maître de la verrerie s’engageait à fournir seulement une petite chembre pour l'usage desd[its] si[eur]s de Bertins pendant led[it]temps et un chauderon pour leur service ensemble les ferrements grossiers qu'il faulx pour le service de la vererie. Chaque verrier était responsable de son approvisionnement en matière premières et de sa production. Cependant François devait faire des bouteilles les quatre premiers mois et André pendant les quatre derniers.

            Les frères Bertin ne restèrent pas sept ans aux côtés du sieur Audouy ; d’ailleurs nous ne savons pas jusqu’à quelle date fonctionna la verrerie de Pentezac. André Audouy s’obligeait à édifier, hors de la verrerie, un four pour cuire le salicor et autres matières nécessaires pour le travail de verre, ce qui correspond probablement à la préparation de la fritte.

            L’opération de frittage se faisait dans un four secondaire, normalement situé à proximité du four de fusion. Elle produisait une réaction chimique entre les différents éléments du mélange à vitrifier sans atteindre la fusion. C’est ce produit, appelé matière par les gentilshommes verriers, que l’on plaçait ensuite dans le four de fusion.

 

 

Fermier de la Verrière d’Aurenque (commune de Coubisou)

 

            André Audouy n’était certainement pas loin d’atteindre 60 ans d’âge lorsqu’il entreprit de prendre en afferme le four de la verrerie d’Aurenque, l’une des plus anciennes du Rouergue, attestée en 1571 comme propriété de noble Jacques de Filiquier, gentilhomme verrier. A la date du 14 mars 1693, l’ensemble du domaine d’Aurenque avait été cédé par noble Jean Claude de Filiquier, sieur de la Fage, au sieur Antoine Gaillard, fermier des chambres à sel d’Auvergne, sous la forme de vente de fruits. Ce fut donc ce dernier qui afferma le four de lad[ite] verrière d’Aureinque pour y travailler le verre et pour son habita[ti]on […] les deux estations hautes de la mai[s]on qu’est aud[it] villaige d’Aureinque com[m]e aussy un petit scelier qu’est au chef de l’escurie dans la basse court […] come aussy luy est baillé la passade qu’est entre la mai[s]on et le portal de la basse court pour y tenir le salicor et la moityé du jardin qu’est joignant lad[ite] mai[s]on et bassecour.

            Le bail d’une durée de six ans fut réglé à la somme de 200 livres par an, payable en deux termes de six mois. Le sieur Gaillard devait fournir un homme pour couper le bois. Le locataire se réservait quatre places du four qui devait donc en posséder plus. Le nom des autres verriers ne nous est pas révélé, mais on peut légitiment penser que des membres de la famille Filiquier dont certains vivaient en Auvergne furent recrutés. Ici encore, le maître de la verrerie n’accomplit pas la totalité du bail puisqu’il mourut chez lui à Rayret le 9 avril 1699.

 

 

Sa descendance

 

            Son épouse Antoinette de Canac ne lui avait donné qu’un seul garçon parmi leurs sept enfants et encore mourut-il probablement précocement car nous n’avons trouvé aucune trace de lui en dehors de son acte de baptême. Des six filles, seules quatre furent retrouvées à l’âge adulte. Catherine, l’aînée, épousa le 16 juillet 1693 un maître menuisier de la Bastide, paroisse de Saint-Just, Jean Frayssinet. Dans son contrat de mariage du 21 juin 1693, elle fut dotée de 400 livres, d’une génisse et d’une pouline, évaluées 10 livres chacune, d’une robe de valeur de 15 livres, d’une autre robe de maison, d’une couverture de lit valant 9 livres et de quatre draps de lit. La seconde, Antoinette, se maria le 29 août 1711 avec François Rouve, bourgeois. Lors du contrat de mariage reçu le 25 juin 1711 par maître Bernard Vernhes, notaire de Salmiech, Antoinette se constitua avec ses biens évalués à 180 livres et sa mère la dota de 300 livres provenant de l’hérédité de son père. Son futur époux se constitua la somme de 290 livres. Enfin, Marie est citée dans une transaction de 1725 passée avec ses sœurs Antoinette et Isabeau, comme ayant-droits de la succession de feu noble André Audouy. Les autres enfants étaient donc décédés avant cette date.

 

 

Conclusion

 

            Bien que nous ignorions la valeur des biens reçus lors de son contrat de mariage, nous pensons qu’André hérita d’un patrimoine modeste. Sa vie laborieuse de gentilhomme verrier ne lui procura pas une grande aisance, mais elle lui assura une existence honnête qui le plaçait socialement au-dessous des artisans, des paysans ou des bourgeois par son appartenance à la noblesse. Cependant, il n’eut pas les honneurs d’une sépulture dans l’église paroissiale.

 

 

© Dominique Guibert 2012

 

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